Mardi prochain est le 1er Mai. Il est important, dans la situation particulière de l'entre deux tours des élections présidentielles que les travailleurs, actifs et retraités, soient nombreux dans la manifestation.

   En effet le président candidat entend s'attaquer à la symbolique de cette date, qui est celle de la lutte internationale des travailleurs et non pas la fête du travail comme l'avait voulu Pétain ou du « vrai travail » comme Sarkozy veut la dénommer. Sait-il que la motivation réelle du 1er Mai est, entre autres, la commémoration en France en 1891 de la fusillade à Fourmies (Nord) lors de la première célébration française et internationale de la journée d'action du 1er mai où la troupe tire sur les grévistes pacifiques ; bilan : 9 morts (un homme de 30 ans huit adolescents de 13 à 20 ans : 4 filles et 4 garçons) et 33 blessés.

           C'est une nouvelle provocation de la part d'un gouvernement qui voudrait aujourd'hui empêcher le mouvement syndical de porter une appréciation sur la politique qu'il a menée depuis 5 ans.

           Ainsi, pour ce gouvernement, les syndicats ne devraient pas donner leur avis sur les politiques qu'il mène, même si elles consistent à détruire tout ce qui a été construit, durant des décennies de luttes, en matière de protection et de normes sociales.

            Il ne faut pas laisser dire que le 1er Mai est la manifestation « « des permanents syndicaux qui ne travaillent pas » » comme l'a dit Monsieur GUAINO, plume du président, mardi matin 24 avril sur l'antenne de France Inter.

            Participons massivement à la manifestation, en famille, avec nos amis, avec nos voisins.

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Pour plus d'information, contactez la section locale CGT.

A Toulouse à 10H place St Cyprien (rendez-vous vers le marché couvert)

A St Gaudens à 10H place Jean Jaures